La méthanisation ou digestion anaérobie représente un des secteurs majeurs du développement durable et de l’économie circulaire. Cette filière s’inscrit dans le cadre de la mise en place de politiques de réduction de la dépendance énergétique et des émissions de gaz à effet de serre. Le biogaz est une source d’énergie renouvelable qui peut être utilisée pour la production d’électricité, de chaleur ou encore directement injectée dans les réseaux de gaz naturel. Actuellement, le développement de la méthanisation en France se caractérise par une grande diversité des déchets organiques utilisés et leur utilisation en co-digestion (la biodégradation simultanée de deux ou plusieurs déchets). Cependant, le manque de solutions spécifiquement adaptées à la diversité des déchets représente un obstacle à la rentabilité des unités de méthanisation et au développement de ce secteur à l’échelle industrielle. D’où le besoin du marché d’accéder à des outils innovants et robustes pour caractériser les déchets organiques (les intrants) et pour prédire et optimiser les performances des digesteurs.

Mokhles Kouas obtient son diplôme d’ingénieur en génie biologique de l’école Nationale d’Ingénieurs de Sfax, Tunisie, en novembre 2013, après avoir réalisé son projet de fin d’études au sein du LBE, INRA de Narbonne. Il commence une thèse en juillet 2014 au sein du même laboratoire, et s’intéresse à l’optimisation et la modélisation de la production de biogaz par la voie de co-digestion anaérobie des déchets solides. Titulaire d’un diplôme de docteur en génie des procédés de l’Université de Montpellier, il est expert en biologie de la méthanisation au sein d’ENGIE depuis mi-octobre 2018.

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