La Revue de l’énergie consacrera, dans chacun de ses prochains numéros, une rubrique spéciale retraçant les avances de cette conférence promise par le candidat François Hollande et confirmée par la conférence environnementale de l’automne 2012.
Le grand débat national sur la transition énergétique est désormais entré dans sa phase démocratique. Cette démarche, qui s’inspire de l’approche adoptée en Allemagne et au Royaume-Uni, a été lancée  symboliquement le 6 mars par un débat à Besançon, première collectivité française à obtenir un label européen Cit’energie European Energy Award pour sa politique innovante en la matière (optimisation de l’éclairage public, crèche à énergie positive…).
Le ton est ainsi donné. Le débat n’est pas réservé aux experts et sont également invités à y participer citoyens, associations, syndicats, représentants des salariés et des employeurs, consommateurs, élus locaux…
D’ici à la fin mai, chacun pourra présenter ses propositions au cours des débats organisés au niveau local. Elles seront ensuite examinées par un comité qui procèdera à leur « labellisation » en fonction d’un cahier des charges national. Une synthèse sera effectuée au niveau de chaque région à la fin du mois de juin.
Parallèlement à ces prises de paroles de terrain, la consultation citoyenne prend deux autres formes : les internautes peuvent donner leur avis sur les grands thèmes du débat sur le site www.transition-energetique.gouv.fr. Des panels de citoyens seront réunis le 25 mai lors de la « journée citoyenne » mise en place dans les 26 régions pour ce qui doit constituer une illustration de la « démocratie participative ».
Ensuite, s’ouvrira au cours de l’été la phase de synthèse nationale des propositions devant assurer la transition énergétique qui nourrira la réflexion du gouvernement en prévision d’un projet de loi de programmation prévu pour être présenté au Parlement à l’automne.

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