Le débat politique autour des élections européennes a légitimement posé la question de la pertinence de l’échelon européen et de l’opposition entre initiatives communautaires et politiques nationales. L’action nationale serait plus rapide, plus efficace que l’action commune européenne.

Pourtant, dans un environnement international dur et anxiogène, il faut se rendre à l’évidence que la puissance européenne est un atout inégalable pour relever des défis d’ordre mondial. C’est particulièrement vrai en matière de transition écologique et de transformation énergétique : rien ne peut se faire sans l’action des collectivités et de l’État, mais rien de significatif, de structurel, n’est désormais possible sans l’Union européenne.

À 55 ans, Sylvain Waserman est diplômé de Télécom Sud Paris (1995), du Theseus International Management Institute (1997) et de l’ENA (2008). Il débute sa carrière en tant qu’ingénieur dans les télécommunications avant de devenir directeur général du réseau GDS – Gaz de Strasbourg en 2009. Pendant dix ans, il est maire de Quatzenheim, puis vice-président de la région Grand Est. De 2017 à 2022, il est élu député de Strasbourg et occupe le poste de vice-président de l’Assemblée nationale. À la fin de son mandat, il se lance dans le conseil en transition écologique pour les entreprises en fondant son propre cabinet qu’il quitte en juillet 2023 pour devenir PDG de l’ADEME.

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