L’année 2024 qui se termine nous permet de mesurer les progrès considérables qui ont été faits ces dernières années, aussi bien du point de vue de l’acceptation du nucléaire dans la communauté de l’énergie et du climat, que des ambitions revues à la hausse concernant le possible rôle du nucléaire dans la décarbonation de l’énergie. Ces ambitions reflètent la volonté des gouvernements des pays qui souhaitent continuer à exploiter cette technologie, voire en accroître la part dans leur mix énergétique, mais aussi celle des pays qui souhaitent lancer à leur tour des programmes électronucléaires, et que l’AIEA soutient dans le cadre de son approche par étapes (Milestones approach en anglais).

Le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, est un fonctionnaire international et un diplomate qui compte près de 40 ans d’expérience dans le domaine de la non-prolifération et du désarmement. Il était auparavant ambassadeur d’Argentine en Autriche et représentant de ce pays auprès de l’AIEA et d’autres organisations internationales basées à Vienne. Auparavant, il a été président du Groupe des fournisseurs nucléaires et a occupé des postes de haut niveau à l’AIEA, au ministère argentin des Affaires étrangères et à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

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