2024 est en passe de devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée [Copernicus, 2024] : la température moyenne de l’air à la surface de la planète a dépassé 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Les effets du dérèglement climatique sont déjà là, nous avons tous pu en constater les effets concrets. Inondations tragiques à Valence, dans le Pas-de-Calais ou dans le Rhône, cyclone dévastateur à Mayotte, propagation du moustique-tigre dans 78 départements en métropole, maisons qui se fissurent en raison du retrait-gonflement des argiles, incendies dévastateurs dans les Landes ou encore sécheresses dramatiques
dans les Pyrénées-Orientales…

Diplômée de l’École polytechnique et titulaire d’une maîtrise en génie de l’environnement de l’Université de Californie à Berkeley, Diane Simiu a commencé sa carrière dans le conseil en développement durable, d’abord chez PricewaterhouseCoopers à Paris puis à ICF International à Londres. En 2009, elle a rejoint la Direction de l’énergie et du climat en tant que cheffe du bureau des marchés du carbone, avant de prendre la direction des programmes du WWF France en 2014. Après l’élection présidentielle de 2017, elle est devenue conseillère technique en charge de l’écologie aux cabinets du président de la République et du Premier ministre. En 2019, elle a été nommée adjointe du commissaire général au développement durable au ministère de la Transition écologique, et en 2023, directrice du climat, de l’efficacité énergétique et de l’air.

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