Les refus d’autoriser ou de financer les investissements charbonniers, de la mine à la centrale thermoélectrique au charbon, se multiplient. Ils ne sont pas sans effets dans certains pays, mais ils ne suffiront pas à faire régresser la deuxième source mondiale d’énergie, aussi vite que souhaité. Dans nombre d’économies émergentes d’Asie et d’Afrique, le charbon reste en effet la voie la plus sûre et la plus économique d’accès à l’acier et surtout à l’électricité. De grandes compagnies publiques, épaulées par de nouvelles compagnies privées, continuent donc à ouvrir des mines et à construire des infrastructures pour en évacuer la production.
Mineral coal: why is it so difficult to say goodbye?
It is becoming increasingly difficult to obtain authorisations or finance for coal investments, from mining to coal-fired power plants. That is having some impact in certain countries, but not enough to lead to a rapid reduction in the world’s second-largest source of energy. In many emerging economies in Asia and Africa, coal remains the safest and cheapest way to produce steel and, more importantly, electricity. Major public companies, in conjunction with new private players, continue to open mines and build infrastructures for their coal-based production.