Depuis l’automne dernier, les pouvoirs publics français ont multiplié les annonces visant à protéger autant que possible le consommateur de l’envolée des prix de l’énergie :
• Bonus de 100 € sur le chèque énergie versé à 5,8 millions de ménages,
• Gel des tarifs réglementés du gaz naturel à leur niveau d’octobre 2021,
• Limitation de la hausse des prix de l’électricité à + 4 % au 1er février 2022 (au lieu de + 35 %),
• Revalorisation de 10 % du barème des indemnités kilométriques,
• Indemnité inflation de 100 € versée à 38 millions de personnes.
Au total, la somme de ces mesures pourrait coûter environ 14 milliards d’euros aux finances publiques, auxquels il convient d’ajouter les 8 milliards d’euros de coûts supplémentaires pour EDF, compte tenu de l’obligation qui lui est faite d’augmenter de 20 TWh les volumes vendus à ses concurrents au prix de l’ARENH majoré (46,2 €/MWh au lieu de 42, alors que le prix de marché est actuellement régulièrement supérieur à 200 €/MWh, sans parler des sommets atteints lors des pics de consommation).