La lutte contre le réchauffement climatique impose de fabriquer l’électricité sans émettre de CO2, non seulement lors de sa propre production, mais parce qu’elle s’impose comme le vecteur indispensable capable de décarboner une très grande partie du reste de l’économie (industrie, habitat, mobilité, etc.) en se substituant aux combustibles fossiles, charbon, fioul et gaz.
Or, il n’existe que deux types d’énergies primaires (celles qui existent dans la nature) qui permettent d’atteindre ce but : l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables dont la plus anciennement utilisée, qui est toujours la plus répandue, est l’énergie hydraulique. Mais cette dernière a atteint l’essentiel de son potentiel de développement dans les pays développés, notamment en France, largement équipée et dont le potentiel résiduel de croissance est donc faible.