La lutte contre le réchauffement climatique impose de fabriquer l’électricité sans émettre de CO2, non seulement lors de sa propre production, mais parce qu’elle s’impose comme le vecteur indispensable capable de décarboner une très grande partie du reste de l’économie (industrie, habitat, mobilité, etc.) en se substituant aux combustibles fossiles, charbon, fioul et gaz.

Or, il n’existe que deux types d’énergies primaires (celles qui existent dans la nature) qui permettent d’atteindre ce but : l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables dont la plus anciennement utilisée, qui est toujours la plus répandue, est l’énergie hydraulique. Mais cette dernière a atteint l’essentiel de son potentiel de développement dans les pays développés, notamment en France, largement équipée et dont le potentiel résiduel de croissance est donc faible.

Ingénieur Arts et Métiers et Supélec de formation, Georges Sapy a fait toute sa carrière dans le Groupe EDF. Après quelques années dans la R&D, il a travaillé dans l’ingénierie des grandes installations de production d’électricité, majoritairement nucléaires, en France et à l’international (Corée du Sud, Chine) ainsi que thermiques à combustibles fossiles à l’international. Actuellement membre du collectif Sauvons le Climat, il s’investit depuis plusieurs années dans les problématiques d’introduction d’électricité intermittente et variable dans les systèmes électriques.

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