Avec la délocalisation des industries, les émissions de gaz à effet de serre (GES) et notamment de CO2 ont été transférées des pays riches vers les économies manufacturières. Cette internationalisation annihile les effets des législations environnementales contraignantes mises en place dans les pays développés. Si une entreprise souhaite polluer, elle délocalisera sa production vers des régions du monde où les contraintes environnementales sont moins fortes, voire inexistantes. Avec la multiplication des réglementations visant à limiter les émissions, la question de leur redistribution entre producteur et consommateur est aujourd’hui au centre des débats. Un sujet de forte actualité en prévision de la COP21 de décembre prochain.
CO2 emissions versus the carbon footprint: what are the implications for energy policies?
With the delocalisation of industry, emissions of greenhouse gases and notably of CO2 have been transferred from the rich world to today’s manufacturing economies. This internationalisation annuls the effects of restrictive environmental legislation that has been enacted in the developed countries. If a firm has to pollute, it will relocate its production to parts of the world where environmental contraints are less restrictive, even non-existant. Yet, as regulations aimed at limiting emissions are becoming ever more widespread, the question of their redistribution between producer and consumer is now a hot subject for debate. It will be high on the agenda of COP21.
