TribuneClimat
Les COP donnent lieu chaque année à des interprétations divergentes, selon que l’on soit entrepreneur, décideur politique, diplomate, journaliste ou militant écologique. Pour autant, au-delà des marqueurs traditionnels que sont les annonces financières ou la participation (qui semble croître inexorablement), on peut tirer sans hésitation un bilan positif de cette édition. Loin du succès historique annoncé par certains, Dubaï représente un pas dans la bonne direction, et les deux semaines de conférence auront permis des avancées sur des dossiers clés qui devront maintenant faire l’objet d’une mise en œuvre concrète pour se traduire par une baisse des émissions.
Kévin Magron est conseiller spécial Climat au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Administrateur de l’État, il était le représentant permanent adjoint de la France auprès de l’OCDE jusqu’à novembre dernier. Il a été conseiller diplomatique adjoint auprès du Premier ministre (2016-2017) avant de diriger la Task force interministérielle pour la présidence française du G7 en 2019. Ancien conseiller diplomatique de Barbara Pompili au ministère de la Transition écologique (2020-2022), il a notamment participé aux négociations du Green Deal (Fit for 55) pendant la présidence française du Conseil de l’UE, et à la COP26 de Glasgow. Diplomate de carrière, il a été en poste en Ukraine (2004-2008) et en Iran (2012-2016).
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