Fin 2018, l’Europe comptait plus de 4 500 éoliennes en mer en opération pour une puissance totale de 18,5 GW. Seulement, avec un rythme supérieur à une unité installée quotidiennement dans le Vieux Continent, la France n’en a installé qu’une seule en 2018. Pire encore, c’est la seule qu’elle ait jamais installée quand les premières datent de 1991, au Danemark. Bénéficiant du deuxième gisement éolien en Europe et disposant de 375 000 km² d’espace maritime, la France métropolitaine souhaite rattraper son retard. Depuis 2011, plusieurs trains d’appels d’offres ont ainsi été lancés. Seulement, les premiers électrons offshore français ne seront pas produits avant 2022. Pour accélérer et faciliter la mise en oeuvre de ses projets, la France a engagé ces 18 derniers mois un certain nombre de réformes. L’objectif : se rapprocher autant que possible des meilleures pratiques européennes et bénéficier ainsi d’une énergie à bas coût. Explications.
Regulatory impact on the costs of offshore wind energy in Europe
At the end of 2018, Europe had more than 4,500 offshore wind turbines in operation, representing 18.5 GW of total production. However, compared to an average of more than one unit installed daily by countries in Continental Europe, France installed only one unit in 2018. Worse still, it is the only unit ever installed by France even though the first offshore wind turbines date back to 1991 in Denmark. With the second highest wind potential in Europe and 375,000 km² of territorial waters, France is now seeking to make up for lost time. Several tender packages have been launched since 2011, but the first French offshore electrons will not be produced until 2022. To accelerate and facilitate the implementation of its projects, France has undertaken a number of reforms over the past 18 months. The objective: to be as close as possible to European best practice and thus benefit from low-cost energy. Further details follow.