Les critères de diversification du mix électrique dans la politique de transition — diminuer les risques environnementaux du nucléaire (accident, gestion de déchets), accroître la résilience du système électrique français face aux risques internes et externes, faire de la place aux EnR en passe d’accéder à la compétitivité — tombent apparemment sous le sens. Mais à y regarder à deux fois, c’est loin d’être évident dès qu’on rentre dans la complexité de l’économie électrique et de la gestion des risques. L’imprécision des arguments officiels appelle à sortir enfin de l’ambiguïté par un débat informé et équilibré.
Diversification of France’s electricity mix: a pseudo rationalisation
France’s transition policy sets out criteria for diversifying the country’s electricity mix. These include reducing the environmental risks associated with nuclear power (accidents, waste management), increasing the resilience of the French electricity system vis-à-vis internal and external risks, and making room for renewable energies that are on their way to becoming competitive. The criteria appear to make sense at first sight but less so when considered in greater detail, in particular with respect to the complex economics of electricity and risk management. An informed and balanced debate is required to clarify the official position which remains highly ambiguous today.