Le 15 novembre 2022 se tiendra dans l’Amphithéâtre Liard de la Sorbonne une conférence qui marquera la fin d’un réseau de recherche européen de 17 universités ou instituts consacré au programme « Paris Reinforce ». Ce programme a pour objectif de développer de nouveaux outils pour aider à la conception et à l’évaluation des politiques et des engagements climatiques de nombreuses régions du monde ; son originalité tient à ce que la recherche a été animée, non seulement par des scientifiques, mais également par les autres « parties prenantes » de la société, fonctionnaires, politiques, entrepreneurs, consommateurs et autres représentants de la société civile.
Cette originalité nous a incité à réfléchir, de façon plus fondamentale, sur l’utilité de ces échanges de connaissances entre scientifiques, d’abord, et entre scientifiques et parties prenantes, ensuite, c’est-à-dire à nous livrer à une approche très générale de cette question de transferts de connaissances. Quoi de mieux que de se référer à ce que dit la théorie sur ce transfert de connaissances, pour ensuite examiner les aspects qui nous paraissent les plus saillants de ces échanges entre scientifiques d’abord, puis entre scientifiques et parties prenantes ensuite ? Ce sont ces trois points que nous allons successivement envisager en mêlant des considérations générales et en l’appliquant, ensuite, à quelques exemples empruntés au fonctionnement du réseau de recherche Paris Reinforce.