Avant le premier choc pétrolier de 1973, la France avait une structure de consommation des carburants semblable à celle des autres pays : les voitures roulaient à l’essence, les camions au gazole. Le gouvernement de l’époque taxait lourdement les carburants tant pour alimenter discrètement les caisses de l’État (et avec un coût de collecte minimal pour lui) que pour réduire les imports de pétrole.