C’est un appel ferme à la mobilisation que l’Agence internationale de l’énergie (IEA) lance à l’attention des autorités publiques : le monde n’est absolument pas en état de respecter les engagements de réduire les émissions de carbone, et ainsi de freiner le réchauffement de la planète. À ce rythme, les engagements pris par la communauté internationale lors des conférences, et notamment celle de Kyoto en 1997, risquent fort de rester lettre morte. L’intensité carbone n’a guère diminué depuis 1990, estime l’AIE. La raison ? L’augmentation de la production énergétique tient davantage à l’expansion des énergies fossiles qu’aux ressources renouvelables, en dépit des résultats encourageants enregistrés pour l’utilisation des voitures hybrides et de l’essor, déjouant les pronostics, du photovoltaïque.