L’International Renewable Energy Agency (IRENA) est une organisation intergouvernementale voulue et portée par l’Allemagne, destinée à promouvoir, comme son nom l’indique, les énergies renouvelables. Un peu à l’instar de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) basée à Paris, elle sert de plate-forme de coopération internationale, de centre d’excellence et de référentiel des connaissances en matière de politique, de technologie, de ressources et financements pour les énergies renouvelables. IRENA annonce être en faveur de toutes les formes d’énergies renouvelables (bioénergie, géothermie, hydroélectricité, marine, et bien entendu les énergies solaire et éolienne).
Bien qu’elle ne soit pas un organe des Nations unies, IRENA regroupe 160 pays, afin d’encourager les gouvernements de ceux-ci à adopter des politiques habilitantes pour les investissements dans les énergies renouvelables, leur fournir des outils pratiques et des conseils politiques pour accélérer leur déploiement. Le but ultime est de faciliter le partage des connaissances et le transfert de technologie afin de fournir une énergie propre et durable à la population croissante du monde.
Fondée à Bonn le 26 janvier 2009, où elle dispose d’un centre technologique, elle est basée aujourd’hui à Abu Dhabi. Financée par les gouvernements, elle produit essentiellement des documents de nature statistique et technique, telles des études coût-bénéfice et des fiches techniques pour chaque type d’énergie renouvelable. Elle a publié en janvier 2019 un rapport dont le titre « A New World – The geopolitics of the Energy Transformation » (« Un nouveau monde : La géopolitique de la transition énergétique ») ne peut manquer d’attirer l’attention de qui se préoccupe de la marche du monde.