Le projet de réorganisation d’EDF connu sous le nom d’Hercule jusqu’à début avril dont on débat beaucoup ces derniers temps vise trois objectifs principaux : faire accepter par Bruxelles une nouvelle règlementation des prix du nucléaire plus favorable à EDF que le dispositif actuel de l’ARENH conçu uniquement pour favoriser le développement de ses concurrents, rechercher un meilleur cadre de financement pour les projets nucléaires futurs et trouver une meilleure capitalisation boursière pour l’entité isolée des actifs nucléaires pour faciliter les investissements dans une stratégie réalignée sur celle des autres énergéticiens européens. Mais vouloir poursuivre à la fois ces différents objectifs expose au risque de ne pouvoir en atteindre aucun, comme c’est le cas actuellement du fait du blocage avec Bruxelles sur le premier objectif pour lequel il n’y a aucun plan B.