La crise sanitaire générée par le coronavirus dépasse déjà à l’évidence ce seul domaine, et nous oblige d’urgence à élargir notre champ de vision à l’ensemble de l’économie mondiale, et à son moteur essentiel, l’énergie.
En matière pétrolière, l’effondrement en quelques semaines de la demande, de 8 à 10 mbj (millions de barils par jour), doublé de stratégies opportunistes d’augmentation de la production de différents acteurs (Russie, Arabie saoudite…), a fait égringoler le prix du baril à 24,88 $ le 18 mars, un plus bas historique ! Et l’excédent pétrolier mondial est évalué à 10 mbj, soit 10 % du marché mondial. Quel aveu de l’incapacité des instruments classiques (OPEP…) à coordonner les réactions en chaîne des pays producteurs : inquiétant pour l’économie mondiale !