La thèse étudie le rôle que les centrales nucléaires pourraient jouer dans la décarbonisation des secteurs du chauffage en Europe et en France. L’exploitation la plus courante des centrales nucléaires, la production d’électricité, implique le rejet dans l’environnement de la chaleur qui ne peut être convertie en électricité. Le transfert d’une partie de cette chaleur aux puits industriels ou aux systèmes de chauffage urbain à proximité réduirait la consommation de combustibles fossiles et les émissions de GES. La thèse fut menée au sein du Laboratoire de Génie Industriel (LGI) de CentraleSupélec, rattaché à l’école doctorale Interface de l’Université Paris-Saclay, en partenariat avec l’Institut de technico-économie des systèmes énergétiques (Itésé) du CEA Paris-Saclay.