À l’heure du débat sur la transition énergétique, une journée organisée le 3 juin dernier a rassemblé tous les acteurs de micro-algues en France : chercheurs, industriels, dirigeants de PME et investisseurs.
Franco-française, cette réunion organisée à l’initiative d’Alexandre Rojey, fondateur du think tank Idées de la fondation Tuck, et de Dominique Chauvin, animateur du groupe de réflexion sur la biomasse de ce think tank, avait bien pour objet de mettre la filière de micro-algues en ordre de bataille.
Claude Gudin, le précurseur des micro-algues depuis les années 1970, a introduit la journée en reprenant avec esprit quelques uns des thèmes de son dernier livre Histoire naturelle des micro-algues tout juste paru chez Odile Jacob (voir en fin d’article). Difficile pour les différents intervenants d’annoncer du nouveau sur un sujet qu’ils connaissent tous par excellence. Jean-Paul Cadoret, le directeur de recherche du laboratoire biologies et biotechnologies marines à l’Ifremer Nantes a dressé l’inventaire des différentes annonces de financements et de capacité de production de biocarburants aux États-Unis, en Chine, ou ailleurs, toutes plus pharamineuses les unes que les autres. Il a aussi montré que la recherche française dans le domaine des micro-algues est bien placée au niveau mondial.