Pendant la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron a fait de la transition écologique le défi du XXIe siècle. Il a promis de sortir la France des énergies fossiles, d’aller vers une production d’énergie sans carbone et d’accompagner les transitions. Le candidat et ses équipes de campagne ont détaillé, sur le thème de l’énergie et de l’environnement, quelques constats et de nombreuses propositions relativement consensuelles, qu’on retrouve également dans les programmes d’autres candidats, comme la fermeture des centrales charbon, le soutien aux énergies renouvelables. Sur le nucléaire, Emmanuel Macron a proposé un programme prudent dans la continuité de son prédécesseur (maintien du cap des 50 %, fermeture de Fessenheim). Côté dépenses, le candidat a promis un plan de rénovation des bâtiments publics et des logements-passoires pour 8 milliards d’euros et une prime de reprise des vieux véhicules. Côté recettes, c’est peut-être sur le thème de la fiscalité énergétique qu’Emmanuel Macron a fait les propositions les plus déterminantes sans que cela ait fait l’objet de débats (taxe carbone à 100 € / tonne de CO2 en 2030, alignement de la fiscalité du diesel avec celle de l’essence).

Benjamin Fremaux est banquier d’affaires chez Messier Maris & Associés, spécialisé dans le secteur de l’énergie. Précédemment, il était directeur des opérations d’Enrichment Technology, une co-entreprise entre AREVA et URENCO spécialisée dans la fabrication de centrifugeuses. Il a commencé sa carrière au ministère de l’Industrie. Il a rejoint en 2008 le cabinet de Christine Lagarde puis en 2011, a rejoint AREVA en tant que directeur de la stratégie. Il est diplômé de l’école Polytechnique et est ingénieur du Corps des Mines.

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