Avec pragmatisme, le gouvernement a décidé de reporter à la fin 2014 la grande loi annoncée sur la programmation énergétique, décidé à ménager les contribuables et les entreprises. Devant la deuxième conférence environnementale, réunie les 20 et 21 septembre, le chef de l’État a confirmé ses engagements de réduire la part des hydrocarbures dans la consommation globale énergétique à terme, en laissant ouvert le débat sur des questions épineuses telles que la fiscalité sur le diesel, la réduction de la contribution du nucléaire, plus généralement le financement du passage à une économie moins dépendante des hydrocarbures et plus sobre. Le projet de budget pour 2014 comprend toutefois des dispositions qui marquent, aux dires du gouvernement, le point de départ du « verdissement » de la fiscalité.