La France vient d’adopter la loi « Énergie & Climat » qui lui enjoint de porter à 40 % la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité en 2030, soit un quasi doublement par rapport à la situation actuelle (21 % sur les douze derniers mois, à fin septembre 2019). La consommation énergétique finale devrait certes avoir baissé de 20 % en 2030, selon la même loi, mais la réduction touchera principalement les utilisations directes d’énergies fossiles, charbon et produits pétroliers notamment, tandis que la demande en électricité demeurera relativement stable, en raison du développement de nouveaux usages (chauffage par pompe à chaleur ou parc automobile par exemple). La loi demande donc au secteur électrique un effort considérable en nouvelles capacités de production.

Michel Cruciani est chargé de mission au Centre de Géopolitique de l’énergie et des Matières Premières (CGEMP) de l’Université Paris-Dauphine depuis 2007 et chercheur associé au Centre Énergie de l’IFRI depuis 2009 ; il intervient enfin comme conseiller externe pour l’association Confrontations-Europe. Auparavant, Michel Cruciani, titulaire d’un diplôme d’ingénieur, a partagé ses activités entre Gaz de France, la CFDT, et enfin Électricité de France (Direction des Affaires Européennes).

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