Le débat politique autour des élections européennes a légitimement posé la question de la pertinence de l’échelon européen et de l’opposition entre initiatives communautaires et politiques nationales. L’action nationale serait plus rapide, plus efficace que l’action commune européenne.
Pourtant, dans un environnement international dur et anxiogène, il faut se rendre à l’évidence que la puissance européenne est un atout inégalable pour relever des défis d’ordre mondial. C’est particulièrement vrai en matière de transition écologique et de transformation énergétique : rien ne peut se faire sans l’action des collectivités et de l’État, mais rien de significatif, de structurel, n’est désormais possible sans l’Union européenne.