Alors que les importations d’énergie fossiles en France atteignent un nouveau record à quelque 69 milliards d’euros en 2012, que les négociations internationales climatiques s’enlisent et que les promesses autour de technologies de transition restent controversées, l’Ademe a souhaité proposer ses visions de l’évolution possible du système énergétique français à long terme. Construit autour des deux piliers qui constituent l’expertise de l’agence sur les questions énergétiques, la maîtrise de la consommation d’énergie et les énergies renouvelables, cet exercice de prospective vise à mettre en cohérence des choix technologiques et à proposer une voie de transition possible pour atteindre le facteur 42 en 2050. Les visions proposées offrent une alternative à un scénario tendanciel de forte vulnérabilité face à la disponibilité des ressources énergétiques conventionnelles, mais également aux externalités environnementales, au premier rang desquelles les changements climatiques. « Autrement dit, ces visions doivent être interprétées comme de possibles marges de manoeuvre dans un monde futur qui sera, selon toute vraisemblance, plus contraint », précise l’Ademe dans sa présentation.
Ademe’s Visions 2030-2050
(Ademe is France’s national Agency (De) for the Environment and the Mastery of Energy)
Given that imports of fossil fuels reached a record of around 69 billion Euros en 2012, that international climate negotiations are completely bogged down and that the claims made for transition technologies remain controversial, Ademe has taken the initiative of putting forward its visions of possible long term developments for France’s energy system. This prospective exercise aims to give coherence to the technological choices available and to set out a possible transition path.